Beaucoup des grandes villes africaines du futur n’existent pas aujourd’hui. Cela semble contradictoire, mais l’Afrique est un continent à la fois riche et mal géré et, bien qu’il soit l’un des plus puissant du monde, il reste encore beaucoup à y explorer.
Actuellement, environ 1.216 personnes vivent en Afrique, distribués dans 54 pays. Selon une étude publiée par ONU-HABITAT, le 40% de la population africaine habitait en milieu urbain en 2010, en prévoyant un accroissement du 20% en 2050.
Mais ce phénomène migratoire vers la ville s’accompagne des autres phénomènes démographiques comme la baisse du nombre d’enfants par femme et l’allongement de l’espérance de vie chez les hommes et les femmes.
En 2070, on prévoit une population de 3.700 millions de personnes réparties sur l’Afrique, c’est-à-dire, trois fois plus la population actuelle.
Quelles en seront les conséquences ?
Concernant notre secteur, l’architecture et l’urbanisme, l’une des conséquences de la croissance démographique et la migration vers les villes est la nécessité de repenser, étudier et contrôler le développement des nouveaux espaces urbains.
Ainsi, le continent est devenu un véritable boom immobilier dominé par les investisseurs étrangers, principalement des asiatiques.
Un autre facteur à prendre en considération est le croissement exorbitant de la main d’œuvre. À tel point qu’en 2050 l’Afrique subsaharienne disposera d’une population active plus nombreuse et plus jeune que la Chine ou l’Inde. Par conséquent, l’Afrique deviendra le continent avec la plus grande quantité de main d’œuvre à court terme.
L’Afrique, nouveau moteur de la croissance global ?
L’Afrique demeure étonnement la deuxième région qui connait la croissance la plus rapide au niveau mondial. Pour faire face à cette scène, la communauté européenne doit “aider l’Afrique et accélérer son développement au moyen de la promotion d’une industrialisation rapide et responsable. C’était la parole de Li Yong, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (UNIDO).
Certains pays comme Ethiopie, Ghana ou Ruanda assistent à la transformation vers le processus d’industrialisation, en attendant le même aux autres pays. Le financement par des investisseurs étrangères devient donc indispensable afin d’accélérer le processus d’industrialisation et la croissance du continent.
Dans l’une de ses derniers résolutions, l’Assemblée Générale des Nations Unies conclut que la période allant de 2016 à 2026 sera « la Troisième Décennie du Développement Industriel en Afrique ».
Afin de permettre ce développement est sans aucun doute nécessaire la formation de la main d’œuvre jeune, la construction des parcs technologiques ou l’investissement dans une efficacité énergétique.
L’Afrique : le marché des nouvelles villes
Il est nécessaire, après l’apparition des nouvelles villes dans le cadre du développement publique-privé, de mettre en place des plans urbains, nouvelles infrastructures et projets dans tous les secteurs (résidentiel, industriel, services, hôtels, etc.)
Les processus d’industrialisation et déménagement aux villes -qu’en Europe est duré 200 ans- en Afrique aura lieu dans une période de 50 ans. La rapide industrialisation des villes et l’apparition de nouveaux centres urbains exigera la construction de nombreux logements, en particulier du logement social de qualité, promu par le gouvernement et adaptés aux types de famille et aux habitudes de chaque pays. Le design européen de 3 chambres a été réduit en un seul tandis que dans nombreuses régions d’Afrique le nombre est augmentée jusqu’à 4 ou 5.
Il y aura aussi un grand marché des logements privés pour les classes moyennes et supérieures, habitants locaux ainsi que pour les étrangers qui décident de déménager à ces régions.
Ces villes n’existent pas encore, ils sont donc l’endroit idéal pour développer des projets avant-gardistes et tester de nouveaux types de ville plus respectueuses avec l’environnement, durables, efficaces, et au service de ses habitants.
Ingennus en Afrique
Depuis sa création, Ingennus se focalise principalement sur sa stratégie en Afrique dans les domaines du développement urbain, logement et équipements publics.
Nous croyons, sur la base de notre expérience dans le continent, que l’Afrique est la terre où développer les projets futurs :
11 projets au Mali : 8 Tribunaux d’Instance et Grand Instance à Koutiala, Ségou, Sikasso, Bla, Yorosso, Kignan, Nioro du Sahel et Tominian, ainsi que la réhabilitation d’un Tribunal d’Instance à Bafoulabé et plusieurs centres de détention à Bamako (en construction):
3 projets en Mauritanie : le plus haut bâtiment commercial en construction de Nouakchott (bloc commercial et bureaux de 16 étages), locaux commerciaux et bureaux dans le cadre des lots 7 et 8, et Banque des Financements Islamiques à Nouakchott (en construction).
2 projets en Guinée équatoriale : Laboratoire de Santé publique (dans l’attente d’être construit), promut par le Ministère de la Santé et financé par la Banque Africaine de Développement, 7 parcs des urgences à Malabo, Luba, Bata, Evinayong, Mongomo et Ebibeyin y Annobon (construction finalisée). La gestion, construction, matériel, formation et projet clé en main est dirigé par l’entreprise GE Fomento.
Et pour cela, nous cherchons des alliances solides et des partenaires locaux de confiance avec lesquels travailler. Nous croyons au potentiel de l’Afrique, et vous ? Aimerez-vous collaborer avec nous pour atteindre notre objectif?.
